Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
blackship, le bateau qui prend l'eau.
4 septembre 2009

Le non contre un pourquoi

La société d'ultra consommation génère ses propres mutants, les réfractaires qui progressivement glisse vers l'intolérance totale. Non aux produits chinois, non à la viande, non à la musique commerciale, non aux supermarché, non à internet, non au téléphone portable, non à l'aspartam, aux antibiotiques, à l'état, à l'Europe, aux banques, non aux allocs, au patronariat, à la justice, aux Etats Unis, aux religions, au tabac, aux fast-food, aux 4x4, au nucléaire...

On a une bonne raison, au moins, de rejeter tout ça en bloc. C'est alors accepter de faire le grand écart entre des concessions évidentes qui nous permettent de rester citoyen du monde, et un idéal absolu qui ne sera jamais atteint. C'est une pente glissante vers l'auto-exclusion et la non-communication.

Se fixer un objectif, un programme, pour faire évoluer les choses, c'est déjà pas si mal... Essayer de faire pousser ses légumes, se donner une éthique en tant qu'artiste, respecter son patient en tant médecin au delà du Serment d'Hippocrate(1), ne pas laisser quelqu'un s'enliser quand on peut lui tendre la main... Il y a une sommes restreintes de choses a faire individuellement qui apporteront beaucoup plus a l'ensemble que de tout rejeter en bloc. Accepter le choix de l'autre, ne pas juger sans l'ensemble des données, tacher de comprendre les positionnements différents y compris quand ça semble illogique ou débectant. Privilégier le dialogue même quand c'est l'action qui s'avère la plus rapide.

On ne peut manier une lance qu'avec un bon appui au sol, des références communes, un terrain d'entente propice au dialogue. Parce que mener son combat seul contre le monde entier est égoïste et ne soulage que sa conscience, là ou poser le doigt sur l'unique problème qu'on maîtrise bien peut s'avérer constructif pour tous. Si chacun apporte sa compétence propre, tout s'emboîte et la société évolue, à l'image des sociétés primitives ou chacun avait un rôle précis a jouer. On apprend beaucoup plus des conseils d'un proche que de la rumeur générale.

Arrêtons d'avoir des idées arrêtées sur tout comme nous y incite les médias. Développons nos compétences et soyons convaincants autant que convaincus: il est possible, chacun à notre échelle, de renverser la vapeur.

(1) extrait : « […] Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque. »

   

paysan

Publicité
Commentaires
Publicité